Les ambassadeurs Ariadne.
Misère ! comment ai-je fait pour me retrouver à faire l'acteur, même si c'est au degré zéro du truc, sans même l'avoir voulu ni demandé, ni même imaginé… À quoi la curiosité nous amène ? J'étais juste intéressé au départ par la participation à une sorte de salon, pour être un ambassadeur de la compagnie et me voici intégré, quelque temps plus tard, à un groupe à essayer de trouver la bonne intonation d'une phrase et a me demander si je dois faire telle ou telle liaison entre deux mots à dire. Pas trop mon truc, moi qui n'ai jamais su gérer le stress de quoi que ce soit en public… mais bien sûr, pas du tout inintéressant !
Cette soirée fut très sympa et enrichissante à plus d'un titre, j'étais arrivé en avance et j'ai pu jeter un oeil au bric-à-brac des anciens ateliers de la marbrerie, pas de lumière, pas de pied pour l'appareil photo, mais j'ai quand même fait deux ou trois clichés et j'aimerai bien revenir m'attarder sur le lieu, des Jésus poussiéreux (l'éternité c'est surtout de la poussière !) aux pierres tombales mensongères, car non livrées (où ces gens reposent-ils ? sont-ils vraiment morts ?), il y a matière a photographie.
J'ai pris quelques
images du groupe lisant un texte réécrit d'après Victor Hugo (Notre Dame de Paris), de « Gare les femmes grosses… » le texte actualisé est devenu : « Gare les jeunes de banlieue ! »


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                         Un cadran presque encore neuf…
L'expo "Osons l'art" à St Savin
Pour une fois, j'avais clairement dit non, mais ils étaient revenus à la charge et j'ai craqué. Faut dire qu'elle est grande cette salle polyvalente et qu'il faut la remplir… Et puis, on me cassait les oreilles tous les jours avec la volonté de l'organisatrice, et comment elle se démenait, patati patala… Bref ! Comme d'habitude, j'ai changé d'avis et ne pouvant pas faire les choses à moitié, j'ai entrepris une installation que j'avais en tête tout en ayant, quand même, une très claire vision de l'incongruité du truc dans ce type d'expo… Peu importe, cela me donnait au moins l'occasion de réaliser cette idée sur le rapport entre la photo et la sculpture et surtout aussi de tenter l'expérience de commander des agrandissements (50 x 75 cm) par internet chez Photoweb, je n'avais pas besoin d'une extrême fidélité des couleurs. J'ai bien reçu les images à temps et bien emballées, mais roulées très serrées et peut-être pas assez sèches, car dans une des livraisons… ça a collé… Bon ! énervant, mais pas trop grave, juste quelques points de contact.
J'en ai profité aussi pour essayer de trouver une présentation pour d'autres agrandissements individuels, pour passer de l'image à l'objet. J'ai donc collé ces photos sur un support d'une épaisseur de 5 cm et les ai enchâssés dans une boite américaine blanche, je trouve le résultat plutôt sympa…
Je dois dire aussi que ce n'est pas si facile de coller; le double encollage à la bombe… ça colle vraiment instantanément et à mort et je n'ai que deux ou trois millimètres maxi de marge entre l'image et le support, faut bien partir et pas se rater.
Fallait un nom pour l'installation, je l'ai nommé « promesse », un nom à la con pour un truc à la con sur la fin d'un hiver à la con… C'est à
voir ici.
Pour les images individuelles, comme celle de gauche je n'ai pas encore fait de présentation sur le site, c'est un travail en cours sur des paysages kaléidoscopiques. Juste cette image blog, pour vous montrer de quoi je parle avec mes histoires de boites (60 x86 cm).

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