Les ambassadeurs Ariadne.
Misère ! comment ai-je fait pour me retrouver à faire l'acteur, même si c'est au degré zéro du truc, sans même l'avoir voulu ni demandé, ni même imaginé… À quoi la curiosité nous amène ? J'étais juste intéressé au départ par la participation à une sorte de salon, pour être un ambassadeur de la compagnie et me voici intégré, quelque temps plus tard, à un groupe à essayer de trouver la bonne intonation d'une phrase et a me demander si je dois faire telle ou telle liaison entre deux mots à dire. Pas trop mon truc, moi qui n'ai jamais su gérer le stress de quoi que ce soit en public… mais bien sûr, pas du tout inintéressant !
Cette soirée fut très sympa et enrichissante à plus d'un titre, j'étais arrivé en avance et j'ai pu jeter un oeil au bric-à-brac des anciens ateliers de la marbrerie, pas de lumière, pas de pied pour l'appareil photo, mais j'ai quand même fait deux ou trois clichés et j'aimerai bien revenir m'attarder sur le lieu, des Jésus poussiéreux (l'éternité c'est surtout de la poussière !) aux pierres tombales mensongères, car non livrées (où ces gens reposent-ils ? sont-ils vraiment morts ?), il y a matière a photographie.
J'ai pris quelques
images du groupe lisant un texte réécrit d'après Victor Hugo (Notre Dame de Paris), de « Gare les femmes grosses… » le texte actualisé est devenu : « Gare les jeunes de banlieue ! »


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                         Un cadran presque encore neuf…