La journée à Charbonnière les Bains.
30/11/08 14:42 |
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J'y étais
donc à cette journée de travail sur la démocratie
participative, avec mon mauvais esprit je n'en
attendais pas grand-chose et je n'ai pas été déçu.
Ils ont commencé par nous nourrir, nous donner la
becquée à grands coups de viennoiseries et c'est
toujours mauvais signe… Et puis, ils avaient tout
bien organisé, de l'ordre et du rangement, des
professionnels de la parole qui ne la prête que quand
et à qui ils veulent avec tous les arguments éculés
et raisonnables des gens responsables et sérieux. Au
bout du compte, la minuscule révolte d'un énervé qui
kidnappe un micro vingt secondes nous parait comme un
acte presque héroïque…
Pour vous dire, des gens ont sifflé les gars de la CGT ??? On ne peut pourtant pas reprocher aux gars de la CGT de ne pas être dans le combat ? Bref, je n'ai donc rien pigé à ce qui s'est passé ce jour-là, c'est comme ça, je ne comprends jamais rien…
Mais arrêtons ce mauvais esprit,
des paroles sont quand même sorties des ventres, le besoin de dire est énorme ; juste devant moi une dame très très énervée et tempétueuse, rarement en contact avec sa chaise, a pu prendre le micro et cette prise de parole l'a instantanément apaisée, son discours s'est mu en une sorte de poésie, les mots ont coulé comme une source, pas de notes pourtant, pas de prompteur, un flot magique et paradoxalement doux, de paroles lourdes. Peu importe pour moi, presque, ce qu'elle a dit, j'ai bien vu le passé terrible qui avait marqué sa chair, mais dans ce moment, elle avait pour moi la beauté d'une «Sainte Vierge»…
Bon, bien sûr, je me fais soigner pour ça… pas d'inquiétude, je fais l'artiste… c'est dire que tout est perdu…
Vous aurez quelque part ailleurs toutes les bonnes conclusions positives sur cette journée, mais si vous voulez en voir quelques images en vrac, c'est là ou ici…
Pour vous dire, des gens ont sifflé les gars de la CGT ??? On ne peut pourtant pas reprocher aux gars de la CGT de ne pas être dans le combat ? Bref, je n'ai donc rien pigé à ce qui s'est passé ce jour-là, c'est comme ça, je ne comprends jamais rien…
Mais arrêtons ce mauvais esprit,
des paroles sont quand même sorties des ventres, le besoin de dire est énorme ; juste devant moi une dame très très énervée et tempétueuse, rarement en contact avec sa chaise, a pu prendre le micro et cette prise de parole l'a instantanément apaisée, son discours s'est mu en une sorte de poésie, les mots ont coulé comme une source, pas de notes pourtant, pas de prompteur, un flot magique et paradoxalement doux, de paroles lourdes. Peu importe pour moi, presque, ce qu'elle a dit, j'ai bien vu le passé terrible qui avait marqué sa chair, mais dans ce moment, elle avait pour moi la beauté d'une «Sainte Vierge»…
Bon, bien sûr, je me fais soigner pour ça… pas d'inquiétude, je fais l'artiste… c'est dire que tout est perdu…
Vous aurez quelque part ailleurs toutes les bonnes conclusions positives sur cette journée, mais si vous voulez en voir quelques images en vrac, c'est là ou ici…
Installations au Conseil régional
28/11/08 21:11 |
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On a été avec
Christophe et Anne-Laure poser nos oeuvres à
Charbonnières les Bains, dans les locaux du Conseil
régional. C'était une commande pour la grande réunion
(ils attendent plus de 650 personnes !)
«Pauvreté, précarité Quelle démocratie participative
pour quelles transformations ?».
Je passe un peu sur les péripéties habituelles, personne au rendez-vous, on vous connaît pas, il n'y a pas de place pour vous, bref ! une bonne heure plus tard, nous installons nos trucs dans un espace pas trop pourri, à l'étage.
Anne-Laure à fait un grand praxinoscope avec les images de transformation d'un pantin de bois, qui se redresse en trouvant du travail et s'effondre en le perdant, Christophe à fait le Mikado social, une sculpture de tiges de Mikado symbolisant les différentes aides sociales et l'équilibre précaire qu'elles procurent, et moi, j'ai montré sur des sellettes des objets de conso pour « nantis » avec « L'envers du décor », des lieux de vie de la précarité à peine visibles dans les reflets de miroirs brisés.
Je vous mets une image d'ensemble et je vous envoie vers une galerie photo de mon travail sur « L'envers du décor ».
Je passe un peu sur les péripéties habituelles, personne au rendez-vous, on vous connaît pas, il n'y a pas de place pour vous, bref ! une bonne heure plus tard, nous installons nos trucs dans un espace pas trop pourri, à l'étage.
Anne-Laure à fait un grand praxinoscope avec les images de transformation d'un pantin de bois, qui se redresse en trouvant du travail et s'effondre en le perdant, Christophe à fait le Mikado social, une sculpture de tiges de Mikado symbolisant les différentes aides sociales et l'équilibre précaire qu'elles procurent, et moi, j'ai montré sur des sellettes des objets de conso pour « nantis » avec « L'envers du décor », des lieux de vie de la précarité à peine visibles dans les reflets de miroirs brisés.
Je vous mets une image d'ensemble et je vous envoie vers une galerie photo de mon travail sur « L'envers du décor ».
